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« Les derniers libertins ». Rencontre avec Benedetta Craveri.

À l’occasion de la publication de l’édition française de son dernier livre Les derniers libertins (Flammarion, 2016), l’Institut Culturel Italien accueille la célèbre auteure et critique littéraire Benedetta Craveri.

Intervenants: Benedetta Craveri, Pierre Jodogne, membre de l’Académie Royale de Belgique, philologue, spécialiste de littérature italienne et professeur honoraire à l’Université de Liège; Sophie Basch, professeur de littérature française à l’université Paris IV-Sorbonne.

Benedetta Craveri est auteure e critique littéraire italienne. Enseignant à l’Université Suor Orsola Benincasa (Naples) en Italie, elle est spécialiste de la civilisation française des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle est l’auteure, notamment, de Madame du Deffand et son monde (1987) et, aux Éditions Gallimard, de L’âge de la conversation (2002), de Reines et Favorites (2005) et de Marie Antoinette et le scandale du collier (2006). Elle collabore aux pages culturelles du quotidien italien La Repubblica. Elle a reçu, parmi d’autres, le « Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises » pour l’ensemble de son œuvre (2006), et, en 2017, le prestigieux « Prix Cino Del Duca » de l’Académie Française.

Les dernier libertins est le roman vrai des derniers feux de la monarchie, la chronique d’une civilisation au raffinement inégalé, et que 1789 emportera à jamais. Le roman vrai de sept destins, des aristocrates de haut lignage, dotés des vertus dont tout noble doit s’enorgueillir. Ils se connaissent, sont cousins ou rivaux, libertins dans une société où l’on veut aimer à sa guise, puisque le mariage y est de convenance. Ils sont aussi les enfants des Lumières, et accueillent avec d’autant plus d’intérêt les idées nouvelles qu’ils croient possible de les concilier avec leurs propres privilèges. Mais la Révolution balayera cet espoir. Certains prendront les armes, d’autres le chemin de l’exil; ce sera la ruine, la guillotine pour deux d’entre eux. Pour tous, la fin d’un monde. Avec une plume enjouée et complice qui rappelle les meilleurs mémorialistes, Benedetta Craveri a composé ici un magnifique hommage à cette génération perdue qui incarna, plus qu’aucune autre, une certaine douceur de vivre.

 

Réservation obligatoire>>> 

  • Organisé par: Istituto Italiano di Cultura di Bruxelles