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Film « Il bene mio » (2018) de Pippo Mezzapesa

Elia est le dernier résident de Provvidenza, un village fantôme dans la campagne des Pouilles, dont les habitants, après un tremblement de terre dévastateur, ont déménagé dans le nouveau village. Mais Elia ne renonce pas : « Ici c’est chez moi », répète-t-il avec obstination, et il remue le souvenir de sa femme Maria, la maîtresse de l’école de Provvidenza, décédée à cause du tremblement de terre. Les seuls contacts humains qu’ils entretient sont avec son meilleur ami Gesualdo, qui gère une agence de voyage, et avec Rita, ex-collègue de Marie, qui lui apporte des provisions et des nouvelles. Le maire de Provvidenza Nuova, qui est également son beau-frère, est celui qui se donne le plus de mal pour éloigner Elia de l’ancien village. À un tel point qu’il demande l’intervention de la force publique et qu’il fait bâtir un mur autour de l’habitation, avec un barbelé. Au moment même où Elia va être entouré, il commence à percevoir une présence : s’agit-il du fantôme de Maria, venue reprendre son têtu mari ?

Dans l’Italie des tremblements de terre, Il bene mio est un médicament précieux pour ceux qui ont dû abandonner leur lieu d’origine pour se réfugier « en terre désacralisée », parce qu’il souligne la valeur de la récupération au lieux de la mise à la casse. Le film montre d’ailleurs que l’identité des personnes a beaucoup affaire à l’endroit où elles sont nées et ont grandi, même si c’est dans un petit village « où il ne se passe jamais rien ». Elia sait quelle est la bonne chose à faire, bien que sa raison d’être ne sera complètement claire qu’à la fin de l’histoire.

Avec Sergio Rubini, Sonya Mellah, Dino Abbrescia, Francesco De Vito, Michele Sinisi.

2018, ’94, V.O. IT, ST. ENG

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  • Organisé par: Istituto Italiano di Cultura di Bruxelles