Rencontre avec Federico Rampini à l’occasion de la publication de son dernier livre Le linee rosse. Uomini, confini, imperi le carte geografiche che raccontano il mondo in cui viviamo, Milan, Mondadori, 2017.
« Nous voyageons plus. Nous comprenons moins. Alors que nous le traversons à toute vitesse, le monde nous bouleverse. Les dirigeants avancent à tâtons dans l’obscurité. Peut-être parce qu’ils ne lisent pas. Ce que le monde veut nous dire est expliqué dans les cartes géographiques, et à travers leur histoire. Mais celles que l’on étudie à l’école ne suffisent pas. Il faut en extraire leur sens caché, entrecroiser le paysage terrestre avec les histoires de la civilisation, des peuples et des empires. « Chaque crise, des réfugiés à la Corée du Nord, du terrorisme au changement climatique, des autoritarismes aux nouveaux protectionnismes, des « missions impossibles » du pape François à l’inquiétante utopie des réseaux sociaux, nous défie de comprendre ». »
Federico Rampini, correspondant de la Repubblica de New York, a débuté en tant que journaliste en 1979 en écrivant pour Rinascita. Déjà vainqueur du « Sole-24 ore » de la rédaction milanaise de la Repubblica, éditorialiste, envoyé spécial et correspondant à Paris, Bruxelles, San Francisco, il a enseigné à l’université de Berkeley, Shanghai et à la Sda-Bocconi. Il est membre du Counsel on Foreign Relations, un groupe de réflexion américain de relations internationales. Il est l’auteur de nombreux essais parmi lesquels San Francisco Milano (Laterza, 2004), Rete Padrona (Feltrinelli, 2014). Chez Mondadori il a publié: Il secolo cinese (2005), L’impero di Cindia (2007), L’ombra di Mao (2007), La speranza indiana (2008), Occidente estremo (2010), Alla mia Sinistra (2011), Voi avete gli orologi, noi abbiamo il tempo (2012), Banchieri (2013), Vi racconto il nostro futuro (2013), All You Need Is Love (2014), Da cui ha tratto uno spettacolo teatrale, L’Età del Caos (2015) e Il tradimento (2016).