Entrée libre
L’histoire tirée du roman de Andrea Camilleri débute le Vendredi Saint de l’an 1890, à Vigàta, en Sicile. Sur la place a lieu la représentation de la Passion du Christ et le directeur de la banque de Trinacria, Antonio Patò, y joue le rôle de Judas. La pièce culmine avec la pendaison de Judas-Patò qui tombe dans une trappe prévue à cet effet sous les huées des spectateurs. Mais après le spectacle, Patò est introuvable : dans sa loge on ne trouve ni ses habits ni son costume de scène. Sur un mur de Vigàta apparaît, en sicilien, la phrase : « Murì Patò, o s’ammucciò?” » (Patò est mort ou il s’est caché ?) Tout le monde s’interroge, en particulier sa femme Mangiafico Elisabetta ép. Patò, et S.E le Sénateur Pecoraro, Grand Officier Artidoro, Sous-secrétaire au Ministère de l’Intérieur, oncle du disparu. Ernesto Bellavia, de la Police de Vigàta, et le Maréchal des Carabiniers Paolo Giummaro mènent l’enquête: irrégularités à la banque? amnésie consécutive à la chute dans la trappe? Mafia? Au départ ils sont rivaux mais ils finiront par sympathiser. A la fin, la vérité leur “brûle” les doigts. C’est le portrait de la Sicile, et de l’Italie toute entière.La scomparsa di Pató de Rocco Mortelliti (2011, 105′, V.O., s.t. FR)Avec Nino Frassica, Maurizio Casagrande, Neri Marcorè, Alessandra Mortelliti, Flavio Bucci, Roberto Herlitzka, Simona Marchini Résérvation obligatoire>>>