“Les temps difficiles que nous traversons n’autorisent pas le découragement: costruzione e ricostruzione di un’identità nazionale all’estero tra arte, architettura e propaganda”
Rencontre avec Serena Pacchiani, avec la participation de l’historienne Anne Morelli.
Au milieu des années 30, la Belgique devient pour l’Italie un inépuisable chantier d’expérimentations architecturales et artistiques, politiques, économiques et diplomatiques.
Entre les aspirations utopiques et discordantes du langage moderne et classique, dans l’amalgame entre les intérêts privés et une prétendue liberté d’expression, la présence et la construction identitaire italienne à Bruxelles se cristallisent autour de deux épisodes intéressants, bien que peu connus.
D’une part, la participation éphémère mais grandiose à l’Exposition Universelle de 1935. D’autre part, en parallèle, la contribution au projet d’extension du siège de l’actuel Institut Italien de Culture, dont les traces, apparemment plus modestes et mimétiques, ont marqué un passage indélébile dans l’activité et la représentation italienne à l’étranger.
Serena Pacchiani
Serena Pacchiani a défendu en 2019, avec succès, un doctorat sur la section italienne à l’Exposition de Bruxelles en 1935, une recherche soutenue par une bourse de l’Université de Florence en co-tutelle avec l’Université Libre de Bruxelles, en obtenant en 2021 le prix de l’Académie des Sciences et Lettres « La Colombaria » (Florence).
En tant qu’auteur, co-auteur, et journaliste accréditée, elle collabore à de nombreux catalogues sur l’histoire, les arts et l’architecture au XX° siècle et dans la contemporanéité
Anne Morelli
Anne Morelli est professeur honoraire à l’Université libre de Bruxelles, où elle a dirigé le Centre interdisciplinaire d’études religieuses et laïques. Elle a consacré de nombreux travaux à l’immigration italienne en Belgique.