Presqu’un quart de siècle après sa mort, Elsa Morante est désormais considérée comme un des plus grands auteurs italiens du vingtième siècle. Les nombreuses études qui lui ont été consacrées, témoignent de l’attention des critiques.
Parmi les publications plus récentes, deux d’entre elles retiennent notre attention : la monographie de René de Ceccatty, Elsa Morante. Une vie pour la littérature, Paris, Tallandier, 2018 (bientôt publiée en italien aux éditions Neri Pozza) et le livre de Angela Borghesi, L’anno della Storia 1974-1975 qui reconstruit le vif débat que la publication du roman La storia aux éditions Einaudi avait suscité à l’époque.
Angela Borghesi enseigne la littérature italienne à l’ all’Université de Milan Bicocca. Auteure d’une critique littéraire italienne, elle a également écrit des essais sur de grands écrivains du vingtième siècle tels que Caproni, Zanzotto, Fenoglio, Calvino. En 2016 elle a publié une anthologie de textes inédits de Anna Maria Ortese, Le Piccole Persone. In difesa degli animali e altri scritti (Adelphi).
René de Ceccatty joue depuis plus de quarante ans un rôle de médiateur entre l’Italie et la France. Cet écrivain de romans, de critiques littéraires, dramaturge, poète et traducteur a réalisé aux éditions Points, une nouvelle traduction intégrale de la Divine comédie et pour Gallimard, dans la collection Poésie, une nouvelle traduction du Chansonnier de Pétrarque.