Organisée par le Comité belge d’histoire du Risorgimento/Belgisch comité voor de geschiedenis van het Risorgimento et le groupe de contact du FNRS « Belgique et mondes contemporains », en collaboration avec l’ULg et le Centre de recherche Philixte (études philologiques, littéraires et textuelles) de l’ULB.
Séance du matin
9h Accueil
9h Allegra Iafrate (IIC)
Président(e) de séance : Anne Morelli (ULB)
09h30Antonino De Francesco (Università degli Studi di Milano) : Sfide della storia del Risorgimento nell’Italia di oggi.
Prendendo le mosse dai risultati delle celebrazioni del centocinquantenario dell’Unità, l’intervento traccia la principali coordinate degli studi sul Risorgimento: in questi ultimi anni l’attenzione si è spostata dai temi della nazionalità e del nesso con il fascismo (che per la verità hanno sempre dominato la scena della storiografia dell’Italia repubblicana) al tentativo di offrire una diversa prospettiva al moto risorgimentale, sottolineandone la collocazione in un più largo ambito internazionale. L’intervento cerca di fare il punto su queste linee di tendenza, sottolineandone al tempo stesso anche i limiti.
10h15 Claudio Gigante (ULB) : Una nuova edizione de I miei ricordi di Massimo d’Azeglio.
Nell’autobiografia incompiuta di Massimo d’Azeglio, pubblicata postuma nel 1867, le grandi questioni del Risorgimento (l’Unità, l’indipendenza, la dialettica Nord-Sud, la questione di Roma) sono trattate con disincanto e anticonformismo, con uno spirito molto diverso dall’impostazione retorica di tante memorie risorgimentali. Nell’intervento si darà conto della nuova edizione in corso di preparazione.
10h45 Pause
11h00 Stefano Jossa (Università di Palermo) : Senza eroi: la letteratura italiana contemporanea di fronte al Risorgimento.
Partendo da alcuni romanzi contemporanei che mettono in scena il Risorgimento (come La strage dimenticata di Andrea Camilleri, Una storia romantica di Antonio Scurati o La controinsurrezione di Valerio Evangelisti), l’intervento si interrogherà sulla continuità e discontinuità della funzione civile della letteratura secondo la lezione dei patrioti risorgimentali. La funzione eroica del protagonista verrà esaminata al fine di comprendere se è ancora possibile costruire role-models per il pubblico contemporaneo.
11h45 Pierre-Marie Delpù (FNRS-ULB) : « L’Italie est-elle la terre des morts ? ». Martyre et communautés émotionnelles dans l’Italie contemporaine.
Dans un ouvrage qu’il fait paraître au moment de l’unification italienne, intitulé L’Italie est-elle la terre des morts ? l’homme de lettres genevois Marc Monnier interroge la place des cultures funéraires et de la mort sacrificielle dans la construction nationale de l’Italie, encore à l’œuvre, qui fait un usage extensif de figures de héros et de martyrs autour desquelles s’articule l’imaginaire de la patrie. Il s’agit d’interroger, en reprenant les conclusions d’un chantier collectif en cours, la place de la mort en politique dans l’Italie du Risorgimento et sa capacité à construire des communautés d’appartenance autour d’émotions partagées. La culture du martyre, les objets matériels sur lesquels elle repose et sa place dans l’image internationale du nouvel État italien seront quelques-uns des axes de l’analyse.
12h15 Débat
12h45 Déjeuner
Séance de l’après-midi
Président(e) de séance :
13h30Pierre Lannoy (METICES – Université libre de Bruxelles) : Des victimes ou des héros, ces soldats italiens de la Grande Guerre enterrés ici ? Une analyse sociopolitique des entreprises commémoratives autour des sépultures militaires italiennes de Belgique et de France (1918-2018).
Cette communication présentera une analyse, sur le temps long (1918-2018), des pratiques commémoratives visant les sépultures de soldats italiens décédés en captivité durant la Première Guerre mondiale dans les territoires belges et français occupés par les armées allemandes. En effet, celles-ci varièrent dans leurs contenus et dans leurs formes, tout en conservant un trait constant : le traitement mémoriel différencié des prisonniers et des combattants. Pour rendre compte de ces évolutions, on en proposera une lecture à double entrée : une périodisation distinguant plusieurs phases commémoratives successives sera croisée avec une comparaison entre démarches officielles italiennes et initiatives civiles locales. Fondée sur l’exploitation de la presse, de la casuistique architecturale des sites funéraires, d’archives militaires et civiles inédites et de la littérature historiographique, l’enquête montrera également que la mémoire de la captivité italienne de la Grande Guerre va suivre des voies progressivement distinctes en Belgique et en France.
14h00 Dirk Vanden Berghe (VUB) : Presentazione del volume Voyages et voyageurs en Italie au XIXe siècle (Viaggi e viaggiatori in Italia nell’Ottocento), a cura di Sabina Gola e Dirk Vanden Berghe (Bruxelles, Peter Lang, in corso di stampa)
Il volume invita il lettore a ripercorrere sia gli itinerari tradizionali del Gran Tour, sia quelli più insoliti di alcuni viaggiatori belgi, tedeschi e italiani. I loro scritti evidenziano in particolare i rapporti che legarono il Belgio e l’Italia nel periodo risorgimentale. A ciò si aggiunge la dimensione europea del Risorgimento italiano. Simbolo delle vicende che portarono all’Unità d’Italia e tappa obbligata dei viaggiatori è Roma, fulcro di questa raccolta di saggi.
14h30 Fien Messens (Universiteit Gent (Ghent Centre for Digital Humanities] en KBR) : Paintbrushes Across Borders: Belgian Art Students in 19th-Century Italy.
In the mid-19th century, nine Brussels-based art students from François-Joseph Navez’s atelier embarked on a transformative journey through Italy to enhance their artistic careers. Art historian Fien Messens examined their correspondence, revealing their struggles and experiences. Handwritten letters addressed to their master in Brussels and preserved at the Royal Library of Belgium shed light on their adventures, including financial challenges, physical hardships, and encounters with the art scene in Rome. The letters served as their means of communication with their mentor, families and Brussels, sharing both successes and failures. This research highlights the arduous yet inspiring path these students undertook to establish themselves as artists, offering a glimpse into the realities of 19th-century study trips and their impact on artistic development.
15h Flavio Tossi : Cesare Dell’Acqua et la Belgique : une intégration sociale et artistique.
Le cadre historico-artistique (1821-1905). La formation : de l’Académie des Beaux-Arts de Venise à l’atelier de Louis Gallait. Bruxelles, terre d’accueil d’artistes étrangers. La peinture d’histoire : différence entre la peinture romantique franco-belge et l’italienne. Le triangle Trieste, Venise, Bruxelles. L’évolution d’un sujet autrichien, de fait un italien d’une terre non encore annexée au Royaume d’Italie : ses sentiments à l’égard du Risorgimento. Le succès en Belgique sans renoncer aux étroites relations avec la terre natale. L’exploit dans la peinture décorative. L’importance des mécènes et protecteurs belges et autres.
15h30 Pause
Président(e) de séance :
15h45 Dries Vanysacker (KULeuven) : The Poltical / Ideological Reorganization of Sport in Italy after the Second World War and its links with other European countries (1945/60).
After the dramatic events in Mussolini’s Italy and World War II, the country re-established itself partly by relying on the unifying factor of sport. However, this did not happen without a struggle. Both the « Giro della Rinascita » and the Italian football competition became a battle field between the Catholics (Azione cattolica, Centro Sportivo Italiano, Democrazia cristiana, La Gazzetta dello Sport, with the support of the Vatican), the Socialists (Partito socialista italiano, Unione dei circoli socialisti italiani) and the Communists (Partito communista italiano, Unione italiana sport popolare) in the backdrop of a tense atmosphere. The 1960 Summer Olympics of Rome not only paved the way to an autonomous and professional sport culture within Italy, but seemed also to confirm post-war Italy’s role as a sports country in the eyes of other countries as well.
16h15 Julien Botta (ULg) : Le travail indépendant italien en région liégeoise durant les décennies 1970 et 1980 : des particularités ethniques à l’intégration.
L’immigration italienne en Belgique post Seconde Guerre mondiale est une thématique qui a été largement traitée, en particulier à travers le prisme de la bataille du charbon. La limiter à ces aspects occulte des réalités historico-sociologiques pouvant être saisis par l’activité professionnelle indépendante, dont certaines présentent des caractéristiques propres à cette population ciblée. Cette présente étude porte sa problématique autour de l’ethnicité du commerce et des activités indépendantes des indépendants italiens présents en périphérie urbaine liégeoise au tournant des années 1970 et 1980. L’hypothèse d’une désethnicisassion progressive opérée au cours de cette période sera posée. Cela pourrait être le signe d’une intégration tant économique que sociale.
16h45 Sabina Gola (ULB) : L’influence du français sur la langue des Italiens en Belgique au XXe et XXIe siècles.
Le répertoire linguistique des Italiens immigrés en Belgique après la deuxième Guerre mondiale et jusqu’à nos jours a beaucoup changé au fil du temps, et cela grâce à plusieurs facteurs, comme, par exemple, la situation socio-économique de la péninsule, l’accès aux études, le plurilinguisme, la globalisation, l’accès à la technologie … Chaque Italien arrive en Belgique avec son propre répertoire linguistique (dialecte, italien régional, italien standard, autres langues étrangères …) qui, bon gré mal gré, entre en contact, entre autres, avec la langue française. Dans notre communication nous allons essayer de retracer dans les grandes lignes son évolution en mettant aussi en évidence comment le français a influencé et influence à l’heure actuelle la langue des Italiens résidant de manière stable ou temporaire en Belgique.
17h15 Débat
18h Clôture des travaux
Image de l’affiche: La battaglia di Magenta de Gerolamo Induno. Musée du Risorgimento (Milan). CC BY-SA 3.0 ,via Wikimedia Commons
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